Les Poules Pas Chères ayant une feuille de choux bimensuelle dont on sait faire un fameux bortsch roboratif et parfumé avec, j’y contribue parfois en crachant dans la soupe pour y donner du goût des autres... Forcément ça peut paraître un iota con sans gain et bourré d’blagues privatives si vous n’êtes pas récurent de ce lieu de déperdition, m’enfin vu la stylistique bien bancale et sa forte teneur en cholestérol, c’doit pas spécialement influer sur la rugosité de lecture ni sur la vacuité du machin...

Numéro 8 - Juin 2023
Heureux l’hâtif ?

Si les Albert sont parfois des illustres aux contours bien dessinés à la ligne éclair, ceux qui vous passent le bonjour, les princiers voire royaux, ceux qui câlinent les platanes en Facel Vega (sûrement même que y’en a des qui roucoulent en microphone ou titillent du dispositif sonore portatif, dont on m’fera remarquer l’ignorance), y’en a un qui m’taquine le Gulliver là, c’est celui qui tirait la langue à Princeton pour son anniversaire. Non pas que l’bonhomme génère en moi une fascination béate, j’serais bien inapte à évaluer subjectivement son œuvre, mais vu qu’il est médiatique pour deux ou trois bricoles, forcément la culture générique l’a fait apparaître dans la liste des blases qui défilent sur la péloche vachement impressionnée, elle même défilant sans début ni fin jusqu’à la mienne.

Parmi ses lignes de punch, dont on se demande bien d’ailleurs pourquoi c’est ce liquide qui fait tant couler d’encre, vu qu’au bar le dit breuvage, c’est quand même du bête résidu de fruits broyés façon Tricatel adjoint d’une macération éthylique d’cannes sucrées à rendre dévoyant (oui bon, y’a un ingrédient mystère qui fait toute la différence, l’art du sécrété de fabrication, on veille à vos papilles tout d’même), il serait le torréfacteur d’un thé au riz qui change grandement la perception de l’avis (et là je vous dirais bien de suivre mon regard de malvoyant, m’enfin il serait à prendre comme celui d’une fausse sceptique) qué s’appelorio la relativité…

C’pas avec mon bac à l’Oréal, de série sciant y fit que la branche sur laquelle j’me reposais eu fit que je le vaudrait bien, que j’vais pouvoir vulgairement vous expliciter son propos, ces choses me dépassant à la célérité lumineuse dont je n’saurais vous éclairer avec. Si on s’en réfère à la page oui qui, non quoi, peut être comment, y’a une histoire d’espace tant qui va se prosterner d’autant plus que l’amasse à proximité est dans la grandeur, le tout mêlé à un écoulement du « Tu ment dira temps » influencé par ce qui est grave…

Soit-il me direz vous, ce que à quoi j’abonderais en ajoutant un si devant, le dos et la raie restant hors de vue, le sol garantissant les pieds sur terre sur le là maintenant, et l’pote à Bi étant un animal doué de raison ne voulant plus parler la langue des hommes (m’enfin leur pote de Coral Key, j’sais pas quelle langue il suce, t’cas, l’a la salive bien sticky quand on voit combien l’humain peut y passer des heures tout collé contre lui à le chipoter dans l’tripot). Il avait bien raison Bébert de la tirer, la sienne, face au photographe venu célébrer sa grandeur tricotée par les autres et le jour de son expulsion d’utérus comptabilisée, le rapprochant d’un autre orifice sous terrain clôturant sa promenade dans le vivant. Plus élégant qu’un majeur tendu pour implorer « Mais léchez moi en paix ! », plus malin qu’un faux air de sérieux à la solennel moutarde dans la grande cuisine avec le quand délabre, plus vrai qu’un sourire pincé pour se prouver qu’on ne rêve pas... Juste ce qu’il fallait pour ajouter un clin d’yeux british accolé à son blase et faire comme Sergueï, qui théoriserait le démontage en mettant en relation des images, en résumant les choses d’une simple phrase : « Tout est relatif… ».

Et ce qui vaut par mon, vaudra pour tout, conférant ainsi l’avaleur à un néant goulu de lecture du goût tout aussi écrit vain qu’il sera p’tit Lu émietté trempé à la base dans l’naisse couic. La durée de cet entre deux ayant comme propriété absolue d’aller à la fois bien vite et fort lentement, sa valeur d’un train sec n’ayant le ticket qu’a un prix promotionnel mis avant face à autrui, puisque vous êtes censés être conscient de l’influence engendrée sur tout cela des produits que vous venez trouver par ici, j’aurais tendance à vous suggérer quelque chose comme : «  Là... Va cuité(e)... ».


Numéro 7 - Février 2023
L’important c’est pas le « Chut ! », c’est l’athéorie sage…

Parmi les vices in situ de qui soubresautent dans le bruissement du bouge de là, un micro avènement lors du spectaculaire vivant est venu titiller la masse graisseuse de mes axones, suite à un point de montage à quatre images glissantes de mon amour de l’errance 440 qui hume à tics…

Un abreuvé avait commis le crime de faire savoir, bruyamment ça va de soie qu’on pète dedans, qu’la boucler pendant la prestation religieuse, ça lui semblait très injuste et mal à propos. Nous passerons sur le fait qu’il avait pourtant loisir de s’égosiller à l’étage ou dans le frais, que ça faillit vriller pour en venir aux nains comme un pied, et qu’il m’aura fallu faire le garde chiourmes à la tout est biens qui finissent vôtres, ça c’juste la réplique d’la vigie du bateau picrate du Fred Astaire porno…

Forcément, comme tout fait d’hiver au cirque susnommé, on en a recausé au zinc par la suite; Voici ça s’lit, se raconte et s’écrit, mais surtout ça se vie en avis. Même d’ailleurs que l’sujet aura pu être traité de plusieurs traites, sans obligatoirement avoir vécu l’histoire originelle, le goût des autres rattachant l’odeur aux bruits, c’est un classique de tout rassemblement vivant que chacun aura déjà pu vivre pléthore de fois pour s’en forger un gnon qu’opine. Parmi l’argumentaire invoqué mis en génoise bien dense sur coulis de sacralité, une même tournure est revenue dans l’buccal de plusieurs intervenants, et ça donnerait à peu près : « Non mais quand même, par respect pour l’artiste, ça n’se fait pas... », soit-il ainsi...

Le sujet étant assujetti aux bons vouloir du raide acteur, là j’vais faire ma p’tite reine comme Mel Brooks dans son histoire de la folie du monde (grand classique VHS du matrimoine de mon enfance, rien qu’le générique du début annonçait la couleur, parmi les acteurs y’avait quand même un type nommé Ron Carey) pour laisser un instant de coté les tréfonds du jet su et m’engouffrer dans de l’anecdotique en bar parallèle.

Il se trouve qu’en l’an MMXIX en plein Ventôse, j’me suis retrouvé avec de joyeux comparses, à présenter aux yeux du grand monde de la couinerie bruyante à base d’objets pas prévus pour dans le sanctuaire dédié à ces instants qu’y virent chats la nuit. Bon d’accord, j’ai peut être un peu profité de la vacance d’une plage à remplir et de l’audace du chouette programmateur du lieu. Ça n’avait potentiellement pas sa place en bonnet difforme dans les menstruations de lard, m’enfin ce fut officiellement là, tel un impair parmi les pairs, et c’en était d’autant plus grisant sur cinquante nuances d’avoir moi itou le loisir de manier le fouet sur des tympans. Nous furent d’ailleurs merveilleusement accueillis par nos hôtes, logés à la même enseigne sans logo commercial que les autres prestataires validés du sérail codeur, c’était plus que parfait et tout à fait idéal. On a donc gentiment commis notre forfait, n’était ravis comme des poux dans la gomina, n’a même réussi à faire sauter l’courant en passant…

Sauf que dans l’effet pendant l’affaire d’la place défaite, relativement assez rapidement, le public a pris la parole tout naturellement sans que cela ne créé un quelconque hoquet dans la morale de qui que s’en soit. Nous même d’ailleurs, on y allait gaiement à base de trivial par dessus la mayo, faut dire que le mode opératoire était plus de l’ordre de la projection pré-calculée que du vivant à potard qui se chipote en action, fallait bien s’occuper un peu…

Était ce parce qu’on diffusait, non pas sur scène, mais sur l’mur face au bar et qu’il faisait fort soif ? Ou parce que le volume d’un maigre beeper de Sharp MZ-700 réamplifié pouvait difficilement rivaliser avec les moteurs de 747 au décollage d’avant et qu’là parler tu sais pas y faire ? Ou tout simplement parce que ce qui était proposé, c’marrant deux minutes hein, mais bah c’long et chiant là… ? Ça, j’en sais foutrement rien et qu’on s’en chatouillerait bien les bourses vasectomiées d’ailleurs…

Ce qui provoque mon hilarité, en reliant l’histoire au bar, la phrase messe est dite et ma tranche d’envie, c’est qu’à public similaire, contexte proche du similaire, église liminaire et contenu certes un brin missilaire en hors bite d’une galaxie planquée dans un trou plus noir, bah le fameux paresse paix de l’artiste il en devient bien drôle là vu la variabilité de sa géo mes triques…

Bon dans l’idée, ça tombe à pic épique et colle les grammes, puisque si je n’eus pas eu le sacro-saint dû relatif à ce statut bourdieusement distinguant, ça avalise en carton mon thé aux REM (l’instruction hein, pas les perdus d’la religion) d’Acorn Archimedes à fière flottaison d’étendard sans gland au gré des vents intestinaux : « Raaaah mais j’veux surtout pas en être un ! » mouhahaha…

[ Pour pouvoir juger sur pièce jaune, relativiser vos ardeurs de Bernadette et profiter d’un instant que vous n’aviez peut être pas vécu, vous savez même retrouver la captation de l’un https://www.youtube.com/watch?v=rsK5snN8GlQ et de l’autre (sans les jolis pixels qui bougent hélas) https://www.mixcloud.com/glafouk/dentifrice-flush-up-rough-live-quasi-20192-les-instants-chavirésmontreuil-19-03-2019/ hahaha… ]


Numéro 6 - Décembre 2022
Lyre et décrire…

Amusé de constater que ce recueil imprimé, qui par son rythme de parution nonchalant peut laisser abandonné dans le pauvre deux mois, n’est pas si lu qui l’eut cru au saloon, au gré d’une discussion de cheveux d’soupe avec la maison mère de reddition, m’suis interloqué sur les motifs et autres canevas brodés d’la raison qui laisse coi du pour...

En bon faiseur d’ménage sous la barre quinquagénère, sans pourtant pouvoir être représentatif des panneaux du liseur, je dois bien me résoudre au factuel : Je n’ai pas en ma possession tous les crus exemplaires (genre déjà la dernière, faudrait que je l’achoppe) et malgré des séances d’épluchage sur le trône où le rectum médite, j’suis pas bien certain d’avoir intégralement tout fait passer sur le tamis de mes mirettes.

Est-ce lié au concept du cordonnier qu’est va nus pieds, à la presbytie handicapante qu’on rechigne à envoyer en maison de correction, qu’à trop jouer de son corps gras on fini comme la police à ne savoir ni lire, au hasard du loto centré qu’est pas toujours heureux, j’en sais fichtre trop rien...

En être ou à voir ? Étant aux premières loges masse soniques du distributeur d’bonbons qui collent situé au recoin du Babar à petite trompe, c’est truculent d’observer avec les tympans la chanson de gestes à l’appui quand quiconque pioche un exemplaire dans l’panier. Les béotiens un peu pris de court qui ignorent qu’un publireportage s’achète tout en découvrant l’abîme des possibles du lieu. En passant par les bateleurs démonstratifs qui s’empressent d’y faire voir leur trogne imprimée en quadriphenia « the Who hou j’suis d’dans ! » (d’ailleurs un papier sur les Wizzards sec du billard électronique ça serait bien l’fun à la « C’est bien trouvé, c’est bien Tommy ! »). Quand c’est pas la version qui drope du nem justifiant l’impériale pâtée, gageure qualitative de l’objet par la présence en son sein d’étoiles qui jutent. Il y a donc moult prise en main du canard à la Rykiel pour faire jacuzzer le bain d’huiles.

On pourra assister à des séquences rappelant les grandes heures du Grand Déchiqueté décrites par Pierre le cyclo pédant où la guimauve superlative druckerienne coulera, vu qu’on a parfois soi-même contribué et qu’on aimerait bien qu’ça mousse et ça pousse intime en retour. Et son pendant qui va de paire, avec l’aversion originale d’un renâclement policé pour signifier, qui de l’incompréhension, voir du déni d’intérêt notable. Si les avis semblent vaguement de tranchée, tout ceci reste bien sagement dans le qu’on s’en suce et il n’est pas simple d’y entrevoir le réel ressenti du rendu.

Tout comme nos sirops servis sont parfaitement originellement artisanaux (oui bon, ils sont généreusement au fer aussi, on maîtrise la mise en page, royaux qu’on est...), c’est peut être parce que ce bel objet collaboratif, prolongement de l’espace de liberté qu’est le bouge, est à prendre comme une élégante pochette tricotée à tabac. Certes, certains pourront y voir l’occasion d’un c’est Rieu comme André le batave pour asseoir un renom orchestré enfant phare, et grand bien leur face qu’épile à s’agiter au poil dans l’frisson de l’ivresse (c’est un bar et l’a pas n’importe quel blase alors...). Pour ma part, si j’en suis à élucubrer à un jour d’la ligne mortelle au lieu de m’activer à m’oindre le corps pour ensuite utiliser productivement ma journée, c’est que j’aurais trouvé ça plate d’pas profiter de l’occasion pour y’aller de ma p’tite flatulence. Après tout, une gazette, c’est juste un petit vent divers. Et en ces temps de récession gaziers, c’pas du luxe d’savoir se réchauffer la pompe sanguine à peu de frais (trente sept degrés, ça vous file un p’tit boost non négligeable dans la culotte).

Alors saisissez vous donc également de cette apporte unité, avec son R.O.I. qu’est nu, Goncourt pas loin qui stationnera sous terre, voire même qu’vous n’serez peut être carrément pas Lefèvre-Utile, mais qu’importe, car dans l’isthme de l’Olympe qui s’en remettent odieux, l’important n’est que «  Party si pet... ».


Numéro 5 - octobre 2022
Déteste à la beugle

Pilier identitaire du bouge dont on cause même dans un article d’programme télé d’un temps désuet. Rendez-vous régulier et précis comme un épisode de Derrick à l’EHPAD avec la peur, parfois mêlée de honte, d’avoir raté le début. Cérémonial calibré comme la messe, où un liquide rouge bénit est partagé religieusement aux fidèles en guise d’hostie à gober, s’ils ont bien su réciter le psaume enfoui dans un grimoire édité qu’en version export togolaise, même s’ils sont pas que des enfants d’coeur. Ce fameux jeu des devinettes à cri mieux mieux m’a toujours fortement interloqué, tant par sa faune si bigarrée parfois aussi fine que Bigard, que par son saint bon esprit d’un accord seing sportivement compétitif Winners INC...

A y assister au départ comme un vulgaire spectateur involontaire face au programme unique de l’ORTF [Organisation Rétive à la Transcendance Fumiste], j’avais souvent la frustration d’pas avoir une zappette en main pour pouvoir faire taire le Charly Oleg du moment et son Bontympan outrageusement syncopé coupant les pièces en charpie (oui alors y’a aussi les sirupeux « On le laisse hein, parce que je l’aime bien...Formidable !»), souhaitant simplement siroter mon breuvage comme un schnock décati à la coule, perturbé par le chahut d’la récrée normative. Sauf que sur l’manège qui tourne pas rond avec Évelyne et Fabienne, après avoir échangé du « Ingrid, est ce que tu biaises en écoutant Shellac ? » parmi l’assistance qui compte les points comme son âge chez Armand Jammot, on y fait des rencontres sociologiquement bien sympathiques et funky (oui heu Rocky surtout, ça cours, ça boxe et ça s’entraîne dur comme Defferre plus que ça groove en moonwalk approximative nonchalante).

Profitant d’une intronisation à la hussarde dans la confrérie via un adepte galonné, dont notre camaraderie s’était forgée bien avant à l’ambassade parisienne d’la Kolsch, m’suis un soir retrouvé à infliger à mon tour l’inculture en pâture, non sans un malin plaisir culpabilisé. L’expérience en deux manchettes géographées (une d’outre Quiévrain fricadélique, l’autre teutonique sa reum) fut un tant soi peu troublante. Ceux qui sachent tout se trouvant bien chétifs et démunis des minus face un bête hymne New Beat (qu’il soit Marc Toescaèceque ou plus « Liaisons Dangereuses, pour les gens super cool... »), une galéjade d’la version mâle d’année cordée ou encore une douceur teintée d’agrumes carolorégiennes (même les couteaux Ghinzu et les hasardeux Balthazar, pourtant adjoints à dessein pour ajouter d’la guitoune et du flux d’la main, ils ont eut grand mal à prendre trouveurs). Coté cousinade germaine, le son d’clocher fut similaire, limite tocsin. Que la sourie soit martienne, la chasse sauvage, le Félix cubain, ou l’égo trop nique, même la fameuse choucroute pierreuse chanté en nippon, elle a eu du mal à s’faire débusquer. Vu comment qu’ça dégaine sec du premier quart de mesure en temps normés de l’omniscience, j’en fut quelque peu surpris, et prenant l’air un peu au teint de cirque constance, un poil attristé face à tant de narré au mein dead. On m’aura reproché un certain élitisme d’illettrisme circonstanciel, mais est-il « hic », voir hack, là où justement ça s’gausse à la sale gosse que « Nous, d’abord, on sait !» ? Vous vouliez jouer, bah moi aussi…Mah, comme partout, il y a dérègle qu’idées régulent et le comparse chevronné m’ayant introduit dans la procession aura sagement résumé l’erreur de casting à la fin d’la blague : « Ta playlist, elle est très chouette à écouter, mais… Pas pour un blindtest... », amen Dudule.

Récemment, pour des raisons totalement indépendantes de notre volonté qu’elle bien bonne, m’suis retrouvé à devoir être le logisticien débitant du local pour la sacro-sainte soirée du club mi-qu’est. Peu à l’aise à l’idée d’me retrouver gestionnaire d’un rendez-vous si ancré à son habitus, j’en menais pas long et tâchais de combler en largesses pour m’éviter les foudres d’un public fortement perturbé par un changement de ses grandes habitudes. Bah visagez-vous que, nonobstant la légère fatigue des shifts enchaînés l’week end d’avant (control/alt furent de rigueur), m’suis vite malgré moi retrouvé à hurler joyeusement parmi les loulous du « Chaoute ! S’étire fort frise ! », emporté par la poule comme l’Edith remixée douze pouces, ravi d’la créche d’avoir su vociférer avant les autres. Pis c’tait tellement doux et choli à voir, à la fin d’la procession, tout ces élans d’amour bovin et le ravissement communié de retrouvailles d’cour de récrée à la rentrée du classe, le tout partagé à l’unisson d’la lancinante sono ambiançant sagement la fin des agapes… Comme quoi, tout pareil qu’la première gorgée de bière d’sa vie, on peut, faut croire, y prendre Goo à ce machin d’vieux soniques doux amer et rugueux. Allez, on s’dit quand même pas à lundi prochain, mais qui sait (oui bah c’est un peu ça non l’jeu, c’est c’lui qui dit qui sait) ?

[NDLA : La demoscene étant un univers parallèle relativement similaire à ce regroupement jovial socialisant, ce que j’ai maladroitement tâché de vous démontrer un soir en plus de trois heures images à l’appui, j’serais bien preneur d’une conf’ au bar « Les blindtesteurs, qui sont-ils, quels sont leurs réseaux... ». Si y’a des motivé(e)s pour s’y lancer, j’veux même bien aider à faire si y’a besoin… Parce que, ouais, c’est super intriguant comme monde à part vu du dehors, comme du pseudo d’dans...]


Numéro 4 - Juillet 2022
A vot’ sévisse...

La vie étant un grand aléa mouvant, pour un peu qu’on en ait le fondement couronné de tagliatelles, on se retrouve parfois comme le parapluie qui fait d’la couture sur une table de dissection, et c’est fort joli à reluquer en effet. L’avantage de passer de l’autre coté du miroir quand on y a passé des années à mirer les autres d’dans, c’est qu’on pourra toujours se rappeler de comment on agissait parfois en séquences connes à conséquences, l’éthanol étant quand même un psychotrope à forte efficience dans le dérèglement de la séance qu’elle est bien.

Ainsi je découvrais les verres lents du décor à la volée avec revers de McEnroe. Ma vitesse exécutoire naturelle étant proche du phasme sous kétamine, il m’aura fallu me faire un poil lance qui viole, composer avec les mélodies bancales et astigmates de mon orgue œil et lui trouver bonne place pour en jouer, ajuster mon binaire 68000 Motorola en version quantique pour être apte à gérer le multitâche d’une pile d’informations concomitantes par aléa, découvrir des zones musculaires vivaces dont j’ignorais l’utilité et l’existence, tout étant si neuf et inconnu dans ce grand triple lutz d’carrière improvisée pour un si petit fragile de mon espèce.

A l’usage il semblerait que je m’en sois pas si mal dépatouillé, enfin heu j’ose le croire, après tout « ça ose tout » qu’il disait l’aut’nerf de naguère. Il y aura bien eut moult doléances sur l’erratique qui trouble les habitudes ancrées sous la peau qui s’exhibent, des fabuleux « j’vais l’dire à la maîtresse ! » pour écraser le cancrelat à la BHL vs le Gloupier, des p’tites fourberies de dressage pour profiter du moineau plus jeune encore que le pigeon, des acquis revendiqués censés couler de source peu claire et gauchement imposés aux forceps, du des daims suprêmes face aux largesses amicales faisant passer feu le Bambi du ranch Neverland pour une crème d’gosse, de la remise en place de lutte des pas classe où les privilèges royaux du statut d’celui qu’à la bourse sont bien là pour te rappeler ton rôle de pro l’éther asservi, et j’en passe...

C’est l’métier à tisser qui rentre ça, et j’suis pas déçu du voyage au bout la nuit ni du canevas qui va grossir façon Bayeux. J’en suis d’ailleurs extatiquement ravi, prolongeant par hasard mes précédentes expériences de turbin au coeur de l’Humanité de Dumont, impressionnant ma pellicule mentale de milliers de rushs dans l’rush et de photo-trois-grammes bigarrés dans l’sang, et ayant l’impression d’me sentir pas si inutile que ça à autrui qui ne vient pas là par hasard.

Comme un vu-mètre qui tape dans l’rouge par à coup avec l’volume à coin, aussi fort dans le merveilleux que dans le trash gloomy, bleep’n’roll baby, c’clairement pas simple, mais c’est tellement fantastische et riche en absolu que ça vaudrait presque tout l’métal doré du staphylocoque du monde.

Gratitudes incommensurables à l’adorable binôme instigateur du lieu (et aux autres camarades de cette cour des miracles) pour avoir osé miser sur l’adoption d’un animal à poil long plus proche de la poule et son couteau que du lion rugissant de mille feux, à priori vous n’aurez pas à m’faire piquer vu comme je ronronne de plaisir en m’y frottant à cette nouvelle chouette aventure.

Et à toi qui liras, que je devrais peut être commercialement porter aux nues là sauf que j’sais pas tricher hélas, j’invoquerais piteusement ta clémence face à mes approximations de pas doué, mais surtout j’espère qu’on en vivra plein d’autres ensemble de ces moments de grâce et de graisse qui digressent sous l’chapiteau du cirque Gruss... Allez, santé !


Numéro 3 - Avril 2022
Nerds in France (dadaboum)

Les arbres gênés à logique ont parfois des branches élaguées qui masquent les forets. Quand on creuse à la chignole à percussion, qu’on tapote un brin plus loin que l’écorce corsée toute corsetée, on s’affranchit Dutronc pour y trouver la sève, lève toi, ces enfants sont bien grands.

Dans ce fameux bouge, tel l’Highjacked Kindergarten de Com.A, ça frétille de l’aqueux, ça s’agite molle éculé de l’errement, ça bouillonne du Kub Or pour y venir à la soupe qu’on est bien certain qu’elle aura l’bon goût, ça se frite sans patates dans la courte oisive, et ça se reluque d’la cime carapaté dans une hauteur confortable accordée de concorde par l’assemblée qui valide à l’une âne imité qu’on y verrait presque les quarante neufs croix. Si putatif est le mandat, pute à scier en serait peut-être la mandale, tronçonnons donc un brin les branchages à ronds bas perchées qu’écoutent pas l’Italo et secouons le coquetier ; casser des œufs, après tout, c’plus amusant qu’le bête sucre morcelé, pis ils auront bon dos et, au pire, s’en remettrons au qui n’est…

La flexion qui renvoie au miroir pourrait partir d’une simple scénette de l’avis quotidien vécue il y a quelque tant au jardin d’enfants : Intérieur nuit, pintes à grammes, paysage clairsemé d’horaire de fermeture en s’maine, on est plus qu’un quatuor et ça se jubile à « qui c’est qu’a le plus vu Idles en vrai sur la cène ». N’ayant, sur l’instant, aucune idée d’quoi ça cause, je compte les points sagement et c’est seulement lors du retour piéton, un peu embrumé, que tout prend sens dans ma réflexion d’ivre qui rogne : Ces trois personnes musicalement cultivées et passionnées qui se tirent la bourre, l’une d’ailleurs est cheville ouvrière d’un caneton qui compte les détails (bon il en omet parfois mais bah…), elles font exactement tout pareil à raconter qu’elles les ont vu là, pis ci, puis là bas, un peu comme l’auraient fait trois collectionneurs de timbres relatant leurs conventions biannuelles passées ou trois sceneurs relatant les plus grosses demoparties dans lesquelles ils auraient releasé une prod en ayant croisé tel ou tel groupe de cadors du MOS 6510. Et c’est là que ça en devient d’rôle, car selon le décor, le casting et l’histoire, ça rend pas du tout pareil à l’image. Le CNC veille, il sait et ne s’est rarement trouvé à donner du crédit comme ça, il fait ça cash et forcément, ça cache et laisse macache.

La guillerette humeur de retour d’bar me pousse alors à imaginer le film remonté à la cool et chauffe, intervertissant dans l’même décor où qu’si ça charrie, c’est qu’ça navigue souvent à vue sur le rafiot qui roule des pelles mécaniques, pour tenter d’entrevoir ce qu’il s’y passerait. Reluquez donc le venge il selon saint Cul : Va réussir à y briller dans la nuit et la mirette de l’autre, autrement que parce que tu sue à grosses gouttes, avec ta collection d’araignées empaillées du lac de Palabru (à noter que, si les spores et autres mycoses de John Cage seraient peut-être un peu plus lumineuses côté glitter, les quidams qui ahanent pour un drapeau avec un référentiel bondissant y ont quand même bonne vue ; sait on que ce soit lié à là qu’on pète et que ça s’sent plus fort, kein ahnung).

Torchons et serviettes sont tissus du même orifice de l’origine des mondes pourtant, mais l’emballage pour emballer d’emblée à l’amble est affaire de rangement dérangé de rangé des voitures. Les fluides ayant une Mecque à nique qu’il faut huiler avec la patte grasse, si on se penche un peu au râle des pâquerettes, on y trouve exactement les même fondations et la même low-geek d’existence en environnement social. Or si vous lisez ceci, ici même, là maintenant, dans ce temple hérétique où les messes sonores rassemblent des fidèles qui cassent trop, bah c’est qu’probablement vous en êtes un(e) de nerd aussi non ? Tout pareil qu’ceux qu’organisent des concertos de pin’s qui parlent, nananèreuh !


Numéro 1 - Décembre 2021
Porte raies à torts près…

L’estaminet étant caressé par moult tas minés à minutieux minois, c’en est un fameux morceau de documentaire animalier où s’y croisent trente millions d’âmes mises qui défilent devant l’objectif lunatique d’la camera pas si obscurcie du tout un chacun. Saura tu savoir qui tu haies parmi ce fragment d’étoiles labellisées ?

A
La tessiture qui montre la voie frise avec une gravité d’être nez quelque part.
Les filaments de kératine y sont prestement plaqués en arrière avec lustre, clame et velouté.
Le dur est cuir mais doux qu’il vient, ça, jeune c’est trop pas.
Et s’il n’a que l’art d’un, il semblerait en connaître un joli rayonnage d’plein d’autres en tout points qui se content et s’escomptent...

B
Les places étant chaires, le trône est sacrément sacré ; qui va tirer la chasse sait qu’elle est bien gardée, difficile d’y être juché parti...
Images du monde et points de vue y sont égrainés avec délectation non sans empathie et patata.
Danse sévère, on peut parfois y boire des chats sauvages qui se dandinent chez les dix clébards.
Ses absences sont rares mais sa présence Escher, joyeusement tarabiscotée, aux bises cotées sans tare et toutes pleines de douces heures sucrées...

C
Si parfois, trop dans l’pré, sa rage est en pâture, cet éleveur sait fort bien renifler les pedigrees pour les faire briller même en plein soleil.
De l’accord aise il tire ses racines que l’ont retrouve profondément ancrées au comptoir tel un lierre et demain et encore après d’main.
Comme un grand mât cramé, la houle en délire peut l’chahuter sans l’détricoter ; cycliste cyclique et claque qu’il est, il pourra vous faire la grande boucle et longuement tourner en spirale.
Fort fier de son massif centré, qui parfois bourré débourre les tabourets bourrus, sachez donc y voir sa tendresse aussi imposante que l’embonpoint de ses excès…

D & D’
Duo dû à des doublures dédoublées d’hommes aux ni mis, leur lien ne serait qu’imaginaire et ne génère d’image fixe ou animée que par l’opération d’un choix fortuit de leurs géniteurs face à l’administration.
Le commun de leurs poings serait sans doute qu’il leur faut parfois bien les agiter pour s’extraire de la cavalcade poursuivante au moment de quitter les lieux.
Si j’sais bien voir et situer un des morceaux du binôme, l’autre partie m’est on n’peut plus abstraite, mais vous c’doit être aut’chose qui sait...
Toujours est il que pour les faire éclore, il suffit d’se mettre à l’envers en allant droit.

E & E’
Quand en surface, on leur met la tête au carré, ils finissent par avoir l’aire d’un vinyle.
Angulaires du lieu, biens distincts dans l’apparat, ils sont pourtant malgré eux séant et tricot d’corps, leur nom de prêt étant taillé dans l’même roc qui déroule.
S’ils filent aux eaux phalliques, toute propension gardée, c’est peut être leur secret de jouvence car vu c’qu’ils enquillent sur l’bowling, fort heureusement ça fait toujours pas d’strike.
Le râle serait donc un atout, deux grand en faons, car râler, ça ils savent bien y faire...

F
Hisser l’bourriquet n’est pas mission facile, tant furent édentés les tendus prêtant dents qui y prétendent ; vu du dehors, le pestacle mettrait Interville à l’amande d’yeux du ciel.
On y sent poindre un certain mouvement d’agitation, cependant du bocal s’y baque une friture qui paraît bien à l’étroit dans les deux qui s’fond qu’un ; c’est mat hématique, le carmin karma clapote et la Comatec chôme vu qu’écrire à la mine sur du piquant crépis c’pas très gérable.
A ne pas cesser d’assesser assise en cécité sans ciller pour attraper qui du bonheur, la chance faisant chanceler sans chasse, ça charrie les rachis jusqu’au tord qui s’y fait.
Nous lui souhaiterons donc un beau brin non ténébreux d’joyeusetées, le blond s’occupe du houx, le roux tourne, faites vos jeux, rien n’aura plu et tout ira bien…